Isabelle EYOUM – Orthophoniste
Ex-chargée de cours à l'UFR médicale Pitié-Salpêtrière et à l'école de Besançon
Chargée de cours à l'école de Limoges et à l'UIC de Casablanca (Maroc)
La mémoire au sein des activités cognitives
Les troubles de la mémoire sont de plus en plus présents dans les cabinets libéraux du fait de la prise de conscience politique du problème majeur que pose la maladie d'Alzheimer dans notre pays. Cependant la mémoire est une activité cognitive fondamentale dans le développement de tout être humain et il faut en connaître le fonctionnementpour mieux en rééduquer les différentes étapes tout au long de la vie avec ou sans pathologie spécifique.
Cette formation se propose après un rappel anatomique et fonctionnel d'aborder quelques bilans de la mémoire et des pistes de rééducation dans différents contextes de pathologie mnésique, de vieillissement cérébral ou de troubles des apprentissages.
sur demande pour un groupe constitué
visio
20-21 juin 2025
Étant donné mon long parcours professionnel, j’ai été amenée à m’impliquer dans de nombreux domaines qui m’ont passionnée et j’ai voulu transmettre ce que ces nombreuses années d’exercices et les multiples rencontres en France ou à l’étranger de personnes hautement qualifiées m’ont apportées dans le but d’aider d’autres orthophonistes.
En 1965, j’ai souffert d’une méningo-encéphalite à forme poliomyélitique ce qui m’a obligé à interrompre mon cursus d’infirmière. J’ai mis trois ans à récupérer mes fonctions motrices et cognitives et me suis lancée dans des études de psycho jusqu‘au DEUG. Là je me suis rendu compte que j’avais des séquelles cognitives sur la mémoire. Je me suis rééduquée tant bien que mal et en 1980, j’ai entamé des études d’orthophonie. Au prix de beaucoup de travail j’ai été diplômée en 1983. En 1990 je travaillais avec le Dr Métellus neurologue à Emile Roux qui organisait chaque année un congrès de neurologie à l’hôpital. Il m’avait demandé de contacter le Dr Monique Le Poncin pour qu’elle y participe. Elle était spécialisée en mémoire et je lui ai parlé de mes soucis ; elle m’a prise en rééducation et ses conseils m’ont permis de mener ma carrière sans soucis. J’ai créé cette formation avec son aval et je la poursuis en sa mémoire car elle est décédée en 2017 et ses travaux ne doivent pas disparaître.